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Le désir de savoir : post-mortems privés et le pouvoir laïc à la fin de l’Ancien Régime

Les soignants désireux d’apprendre davantage sur les fonctionnements occultes du corps se seraient heurtés, depuis les premières tentatives de réaliser des ouvertures cadavériques, à l’opposition des familles du mort, et de la population. C’est là un topos commun dans l’histoire de l’anatomie. L’étude d’écrits personnels et de documents familiaux permet pourtant de nuancer cette résistance. Tout au long de l’Ancien Régime, des proches ont réclamé des post-mortem pour un parent, certains y ont même assisté. L’état du savoir historique et l’irrégularité des séries d’archives rendent toute étude sur le long terme difficile. Dans cette présentation, une série de mentions de post-mortems privées réalisées à la fin de l’Ancien Régime sera passée en revue. Quelles sont les attentes des familles ? Comment les négociations subséquentes avec des soignants influencent-elles la récolte d’informations médicales ? L’objectif de cette étude est de penser ces ouvertures dans le cadre des échanges entre patients et médecins, de restituer ces négociations dans le cadre de la relation thérapeutique. Il s’agira à la fois d’arrêter les motivations des familles, le sens que les résultats peuvent porter à ceux qui survivent au décès d’un proche et de confronter les attentes des médecins avec ceux des non-médecins.

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